Vu et entendu par Raymond Ménard

Vu et entendu par Raymond Ménard

Ici est confié le soin de chroniquer à notre grand ami Raymond Ménard, journaliste émérite des régions du Centre et de la Normandie, dont le coup de plume nous est si précieux que cette rubrique lui appartient depuis lors en pleine et entière liberté. Quels que soient ses avis, humeurs, appréciations ou critiques, cela va de soi…
 

Le 10ᵉ festival de la Vache et du Caribou : humour et joie avant toute chose
Juillet, qui venait de vivre ses derniers jours avec les pages colorées de jeunesse du festival des Lutins animé par la fée Pakita, et qui nous avait permis de savourer et d’applaudir entre autres un très joli spectacle de la compagnie Opopop de Dijon animée par l’ancienne Vernolienne Karen Bourre – jongleuse émérite – et son ami Julien Lanaud, laissa place, dès le début d’août, au festival franco-québécois la Vache et le Caribou. Cette année celui-ci fêtait son dixième anniversaire et l’équipe de responsables entendait bien célébrer l’événement avec faste et entrain.
Fabien Perucca et sa fidèle équipe de dévoués membres, sans l’enthousiasme desquels rien ne serait possible, avaient concocté un solide et joyeux programme.
Après un avant-goût s’appuyant comme toujours sur la francophonie d’outre-Atlantique, si humaine et si riche, avec un film de Phil Comeau projeté sur l’écran du cinéma Le Trianon et intitulé Vague d’Acadie, le coup d’envoi du festival fut officiellement donné, le vendredi 9 août, à l’Espace Saint-Laurent.
Ce soir-là étaient inaugurées deux très belles expositions. L’une présentant avec minutie la conquête du Canada et des rives du Saint-Laurent avec une jolie collection de cartes et de documents réalisée par l’association Perche-Canada, contant la riche aventure de ces pionniers qui, il y a quatre siècles, partirent à la découverte du magnifique pays où ils plantèrent leurs racines. L’autre, avec quelques œuvres de deux artistes acadiens : Amber-Lise Léger et Michel Thériault. Deux compères de la peinture qui fixent, chacun avec son ressenti, ses regards sur la vie, personnages riches de leurs couleurs pour la première, clin d’œil farceur pour le second qui adore poser des lapins… en multipliant leurs portraits. Cet artiste heureux de vivre devait, dans la soirée, présenter à la salle des fêtes un tour de chant décontracté, n’hésitant pas à montrer les deux visages du sage et du fou.
Ce coup d’envoi officiel de la Vache et du Caribou fut donné par le président Fabien Perucca, en présence du maire de la commune, le Dʳ Yves-Marie Rivemale, de Mme Séverine Gipson, députée de l’Eure, et de M. Jean-Luc Boulogne, président de l’intercommunalité du sud de l’Eure. Tous se sont réjouis de la qualité de ce festival qui aujourd’hui a confirmé son originalité et son succès. Confirmés aussi dans leurs propos, les élus se sont félicités de la belle réussite de ce coup d’envoi qui devait leur permettre de savourer la prestation de Steve Normandin et de son épouse, Sylvie Briday, qui ont fait revivre l’étonnante carrière de Mary Travers dite « la Bolduc ».
À noter que ce vernissage a bénéficié de la prestation musicale fort applaudie du trio des Chats Bottés, lequel est composé de Francine Fonsèque au tuba et au chant, d’Yvonne Coinon au piano et d’éric éruimy à la guitare.
À l’ouverture du festival, à l’Espace Saint-Laurent, le maire Yves-Marie Rivemale félicite le président Fabien Perucca en présence des officiels.
Le trio des Chats Bottés a animé musicalement l’ouverture de ce festival.
Amber-Lise Léger et Michel Thériault, les peintres québécois invités du festival.

Enthousiasmante évocation de la Piaf québécoise par Steve Normandin et son épouse Sylvie Briday
Il était venu l’an dernier, au précédent festival vernolien de la Vache et du Caribou. Son dynamisme sur scène, au piano et à l’accordéon, ainsi que sa voix profonde, forte et précise, avaient séduit le public de ce rendez-vous d’août. Au début juin de cette année, de retour en vallée d’Avre, ce Québéco-Breton, installé à mi-année à Perros-Guirec, s’était fait applaudir au Moulin de Bâlines, en compagnie de la souriante artiste vernolienne Peggy jouant de l’orgue de barbarie, à la grande joie des présents.
Pour sa nouvelle prestation, ouvrant les soirées de la Vache et du Caribou, Steve, en compagnie de son épouse Sylvie Briday, présenta un tour de chant-conférence consacré à celle qui fut comparée parfois à édith Piaf.
Avec talent, le chanteur retraça la carrière de cette artiste courageuse née le 4 juin 1894 à Newport et décédée le 20 février 1941, à l’âge de 46 ans, à Montréal.
Accompagné de son épouse aux cuillères si caractéristiques de ce folklore, Steve Normandin fit revivre avec brio ladite chanteuse qui agrémentait volontiers ses chansons de la turlute. Pendant la délicate et difficile période qui paralysa la vie canadienne d’une longue crise sociale pendant les années trente, la Bolduc (elle avait épousé à l’âge de vingt ans édouard Bolduc) sut s’inspirer de la rude vie quotidienne qui l’avait vue quitter la maison familiale, à l’âge de treize ans, pour trouver une place de bonne à Montréal. La jeune femme s’était alors lancée dans l’écriture et la composition de chansons contant les difficultés du quotidien.
Grande et robuste, elle mesurait plus d’un mètre quatre-vingts et pesait 120 kilos. Elle devint maman à treize reprises mais seuls quatre de ses enfants ont survécu, dont sa fille Denise qui l’accompagna souvent au piano dans ses tours de chant.
Steve Normandin interpréta d’ailleurs de façon magistrale la superbe chanson de cette mère courageuse constatant les douleurs vécues par les mamans n’ayant pas d’argent pour soigner leurs enfants et ne pouvant que les enterrer.
Victime d’un accident d’automobile à trente-sept ans, Mme Bolduc allait disparaître quatre ans plus tard, le 20 février 1941, emportée par un cancer la même année que son mari. Elle occupera cependant dans la mémoire des hommes la place d’une artiste au grand cœur, remarquable de talent, et qui fut une pionnière digne à sa façon d’Olympe de Gouges.
Steve Normandin au piano : une émouvante évocation.

Hubert Tremblay, la chanson pour tout passeport
Casquette claire vissée sur la tête, torse moulé dans un pull échancré, guitare en main et le sourire pour carte de visite, Hubert Tremblay bondit sur scène, chaussant aussitôt les Souliers de Félix Leclerc. Une façon bien personnelle de révéler d’entrée ses origines.
Ce troubadour échappé de la Belle Province entame alors un tour de chant, n’oubliant pas sa « parlure ». Un parler avec lequel il se fait une joie de conter de belles histoires joliment troussées en poussant la chansonnette turlutée qui fleure bon le Saint-Laurent. Ayant été à bonne école, il a écrit lui-même des textes puissants qui s’emboîtent dans les pas de ses devanciers, eux qui ont laissé filer aux vents de bien jolies chansons.
Succédant à l’excellent récital de Steve Normandin qui la veille, accompagné de son épouse, avait fait renaître l’incroyable histoire de la Bolduc, Hubert Tremblay se révéla un digne successeur de ces premiers pionniers partis à la conquête d’un pays magnifique. De Félix Leclerc à Gilles Vigneault en passant par Robert Charlebois, Jean Leloup ou Raymond Lévesque, il sut offrir sous les applaudissements des airs qui caressent le cœur.
Hubert Tremblay pendant son tour de chant bien rafraîchissant…

Du folklore traditionnel aux airs stratosphériques avec le quatuor Maz
La scène de la salle des fêtes locale fut ensuite envahie, ce samedi soir-là, par un quatuor au dynamisme exemplaire, parti de Montréal pour offrir un programme mêlant les ambiances traditionnelles au jazz et à l’électro pour rejoindre les résonances sidérales. Une musique d’avant-garde jouée par un quatuor dynamique composé de Roxane Beaulieu, seul élément féminin qui, aux claviers synthétiseurs, mena la danse sur un rythme soutenu, et trois complices masculins. Près d’elle, Marc Maziade, le chef de ce joyeux groupe qu’il fonda en 2010 après avoir réussi sa maîtrise musicale, première tentée au Canada. Depuis trois ans, cet ensemble était espéré pour animer le festival de la Vache et du Caribou, mais pour diverses raisons le projet avait toujours été reporté.
Ce samedi soir 10 août, Marc Maziade, Roxane Beaulieu, Hugo Blouin à la contrebasse et Rémy Pagé au violon ont transporté toute la salle vers un voyage sidéral, chaque spectateur redoutant de rencontrer E.T. dans la salle.
Après un passage en Belgique, la soirée goûtée au festival vernolien et une prochaine escale en Suisse, ce chaleureux quatuor a rejoint son Québec natal, laissant derrière lui un magnifique parfum fleurant bon ses origines.
Le quatuor en pleine action.

Quand Air France révélait sur ses lignes Paris-Montréal une étonnante galerie d’œuvres d’art
Hôtesse de l’air au long cours, Véronique Peyraud-Damas était pour la quatrième fois l’invitée de la Vache et du Caribou. Le dimanche 11 août elle est venue, à l’Espace Saint-Laurent, présenter le musée d’art volant qui voyageait sur les Constellation et Boeing de la ligne Paris-Montréal.
Cette passionnée de la profession qu’elle exerça si longtemps est devenue membre-animatrice du musée Air France et en même temps correspondante de la magnifique revue des pilotes de ligne Icare.
Devant un public grandement intéressé, et assistée à la projection par le Vernolien Alain Andrès, elle tint une conférence haute en couleur et riche de documents révélateurs du rôle joué par notre compagnie nationale dans le domaine culturel.
Les décorations intérieures des vingt-trois 707 de la ligne Paris-Montréal avaient été réalisées, dans les années 1962 à 1964, par des artistes prestigieux, peintres et tapissiers de renom : Picart Le Doux, Falcucci, Pierre Pagès, Luc-Marie Bayle, Hervé Baille, Michelle Van Houst Lebeau, mais aussi Jean Lurçat, Pierre Alechinsky, Vasarely, Camille Hilaire, Marc Saint-Saëns, Sonia Delaunay, Jacques Lagrange, ou bien encore Hartung, Prassinos et autre Guyomard. Lors d’accidents, de restaurations ou de la fin de vie des appareils, certains de ces chefs-d’œuvre sont malheureusement disparus.
Aujourd’hui, Véronique Peyraud-Damas se bat avec acharnement pour tenter de tirer de l’oubli ces riches vestiges d’un glorieux passé. Et reconnaissons qu’elle a brillamment réussi son œuvre si joliment présentée en ayant pu sauver cet étrange et représentatif musée.
Véronique Peyraud-Damas, une brillante conférencière.
« La Joie » de Menessier.
Le château de Chenonceaux vu par G. Barret.
Tapisserie de Marc Saint-Saëns.
Une œuvre de Jean Picart Le Doux.

Quand le conteur acadien Cédric Landry offre à la philosophie la douceur de l’humour
Cédric Landry, enfant des îles de la Madeleine, îles québécoises peuplées d’Acadiens, avait un père conteur qui était aussi philosophe. Bercé dès l’enfance par les réflexions tournicotées de son géniteur, l’enfant a aussi grandi au son des chansons d’un certain Félix Leclerc. Imprégné par cette ambiance poétique et patoisante, le garçon ne pouvait échapper à ce sens de la pensée riche et colorée d’un conteur. Et pendant plus d’une heure, mardi soir 13 août, l’homme de scène sut emmener le public sur la savoureuse piste d’Avila.
Naviguant sur les défauts et les qualités d’un peuple courageux et n’hésitant pas à rire d’abord de lui-même, il entraîna dans son sillage une salle qui savoura récits et chansons.
Le public n’hésita pas et se laissa à son tour séduire par ce fin conteur mélangeant réflexions philosophiques et sourires chargés d’humour.
Un régal original qui fut fort apprécié et qui mena le public, par chanson d’Aznavour interposée, jusqu’au bout de la terre.
Le conteur : d’un bout à l’autre du récit…
… Emmenez-moi jusqu’au bout de la terre…

Venu des îles de la Madeleine, Claude Cormier et son groupe ont préféré garder l’accent
Ne reniant pas non plus son accent maternel, l’Acadien Claude Cormier et ses quatre musiciens sont venus eux aussi répandre la joie saupoudrée d’amitié, le lundi 12 août, à la salle des fêtes de Verneuil-sur-Avre.
Haute stature et visage encadré de barbe ténue, le guitariste dominant de sa hauteur ses quatre compères mena de façon vive cette soirée consacrée aux airs de son pays d’origine. Visage souriant, le seul élément féminin du groupe, Anne Bilodeau, violoniste au talent affirmé, apporta en permanence sa virtuosité et son élégance de jeu et d’entrain. Ses compères, Jean-étienne Joubert aux percussions, Yann Lévêque à la guitare et Gabriel LeBlanc, multi-instrumentiste, maintinrent l’ambiance menée dès le début à un haut niveau.
Le public apprécia cette débauche de notes joliment troussées à un rythme soutenu. Et c’est la chemise trempée à tordre que Claude Cormier mena ce spectacle de gala à son terme sous les applaudissements multipliés d’un public aux anges et qui a particulièrement apprécié ce retour au pays de la Belle Province.
Claude Cormier et ses complices pour le salut final.

Ambassadeur de la tendresse, Claud Michaud offre la chaleur de la chanson féminine qu’il place au sommet d’un récital unanimement applaudi
Claud Michaud, de retour à Verneuil pour ce festival qui avait précédemment savouré, à plusieurs reprises, ses prestations chaleureuses, ne tarda pas à rejoindre Clélia Bressat-Blum qui l’attendait au piano. Celle-ci avait déjà accompagné, sur la même scène et pour un précédent festival, le remarquable autodidacte Bernard Joyet qui fit les beaux jours du P’tit Bar de Saint-Ouen-d’Attez lorsqu’il était notre voisin de Francheville.
S’appuyant sur un spectacle rempli de tendresse et exclusivement de source féminine, Claud Michaud berça aussitôt de sa voix chaude une salle à la fois conquise et ravie. Le troubadour québécois rendit hommage à toutes les femmes de caractère, et chanta pour elles « comme s’il avait des ailes ».
Claud Michaud avoua d’entrée : « Je marche dans leurs pas, elles m’inspirent, je les chante, voilà tout ! »
De Louise Labé, la belle cordelière du xviᵉ siècle et son amour charnel et sensuel, jusqu’à ses contemporaines telles la Québécoise Mouffe, Françoise Sagan, Anne Sylvestre ou bien encore Danielle Messia, Barbara, Lhasa et Francesca Solleville, Claud Michaud rendit hommage à toutes ces femmes qui avaient si bien su traduire l’amour et ses tendresses. Ce chanteur, qui lui aussi chaussa volontiers les chaussures de Félix Leclerc et sut franchir les frontières de la poésie pour rejoindre les plus grands, de Léo Ferré à Georges Brassens, de Raymond Lévesque à Henri Tachan ou encore Jacques Bertin, triompha le mardi 13 août en empruntant les plus beaux textes de nos compagnes.
La talentueuse Clélia Bressat-Blum et Claud Michaud captivent l'auditoire.
Le chanteur offrant toute sa tendresse.
Claud Michaud, guitare en main, retrouve ses chemins d’enfance.

Quand le groupe Suroît renvoie en partage ses racines musicales celtiques
C’est encadré par des projections de films particulièrement bien choisis et présentés au cinéma Le Trianon que le festival de la décennie de la Vache et du Caribou a donné, le mardi 13 août, son dernier spectacle à la salle des fêtes.
C’est le groupe Suroît, formé de cinq musiciens tous originaires des îles de la Madeleine, qui eut l’honneur de baisser le rideau sur cette manifestation toujours aussi attendue.
Succédant au remarquable Claud Michaud, cet ensemble, rompu aux soirées endiablées où les airs du grand large se mélangent aux ambiances des soirs sans fin, apporta donc pour conclure cette manifestation de partage et de fraternité la note qui se termina en triomphe.
Cinq musiciens pour la plupart multi-instrumentistes ont révélé l’ambiance débridée qui ouvre les portes aux rendez-vous prolongés.
Emportés par cette générosité musicale et les airs chargés d’invitation, les spectateurs n’ont pas hésité à entrer dans la danse, l’osmose entre public et musiciens communiant à épouser cette liberté. Tous ravis ont fraternisé, se promettant de poursuivre l’an prochain ce lien qui permet aux hommes de bonne volonté de se retrouver sur le chemin de l’amitié.
Pour conclure en triomphe, le groupe Suroît n’a pas hésité à mener un rythme endiablé.

Un bouquet de quatre films remarquables pour envelopper ce 10ᵉ festival
Ce dixième festival, tant attendu et préparé avec tant de soin par toute l’équipe d’Adbstar, fut dans son ensemble un joli succès.
Le président Fabien Perucca avait pris le soin de bien envelopper cet événement dans un joli bouquet de quatre films concernant nos amis d’outre-Atlantique. Quatre œuvres bien conçues dont trois du réalisateur Phil Comeau, toutes remarquées et primées dont les deux derniers, Belle-Île-en-Mer île bretonne et acadienne, et Zachary Richard toujours batailleur, tous deux réalisés en 2016.
Originaire de la Nouvelle-écosse où il vit le jour en 1956, ce réalisateur abondamment récompensé (93 prix cueillis à travers le monde) prépare actuellement la suite de son documentaire sur Belle-Île avec le voyage en forme de pèlerinage des descendants acadiens de cette île bretonne vers le Nouveau-Brunswick.
L’ouverture du festival avait eu lieu dès le mardi 6 août avec la présentation de Vague d’Acadie. Dans cette œuvre récente (26 mars 2019), Phil Comeau laisse conter à l’artiste Joseph Edgar l’étonnante explosion de la musique acadienne. Une étude intéressante de la conquête actuelle des chanteurs et chanteuses acadiens partis à la conquête de la planète.
Le 20 août, c’est le remarquable film de fiction du Québécois Denys Arcand, La Chute de l’Empire américain, qui fut projeté sur l’écran du Trianon. Ce thriller magistralement interprété, puissant, riche dans son déroulement, tint en haleine un public totalement subjugué.
Enfin c’est à nouveau Phil Comeau qui devait conclure ce festival avec une soirée au Trianon où furent projetés les deux documentaires révélateurs, Belle-Île-en-Mer île bretonne et acadienne et Zachary Richard toujours batailleur. À cette séance, émile, le petit-fils de l’acteur vedette de ce second film, actuellement pensionnaire du Centre de rééducation de la rue Gambetta de la ville, eut le plaisir de voir et d’applaudir la magnifique prestation de son grand-père.
Le réalisateur Phil Comeau vu par Raymond Ménard.
« Zachary Richard toujours batailleur » vu par Raymond Ménard.

Dix ans et plus ?
Voilà dix ans que Vache et Caribou, sur les traces d’un passé vieux de quatre siècles, ont renoué des liens lourds d’amitié, de souvenirs et de partages. Le plaisir et le désir d’échanges ont permis de reprendre ce chemin et de le poursuivre.
De quoi l’avenir sera-t-il fait ? Nul ne le sait. Mais en attendant de le découvrir, le temps est revenu de remercier tous les artisans de ces rendez-vous multiples réalisés par les membres d’Adbstar et leurs nombreux amis.
La photographie ci-dessous en dit long : des responsables, des bénévoles qui multiplient leurs aides, des familles qui n’oublient pas de s’investir pour que vivent encore longtemps leurs animaux préférés : la Vache et le Caribou.
Merci donc au Dʳ Yves-Marie Rivemale, maire de Verneuil-d’Avre-et-d’Iton, au conseil municipal et aux services techniques de la ville, à Mme Séverine Gipson, députée de l’Eure, au Conseil départemental de l’Eure, à l’équipe de l’Office du tourisme de Verneuil, à celle du cinéma Le Trianon, à la régie et à tous ceux qui ont assuré hébergement, transports et aide efficace pour l’accueil des amis québécois et acadiens, Moloch et son affiche, ainsi que tous les partenaires et fournisseurs d’Adbstar, sans oublier tous ceux qui, de près ou de loin, n’ont pas compté leur temps pour œuvrer à la réussite de ces belles pages-rencontres.
D’autre part, il ne faut pas non plus négliger ce qu’un tel festival peut provoquer à côté du programme prévu. Parfois surgissent des rencontres inopinées. Des instants insoupçonnés qui brusquement mettent en rapport des inconnus. Ceux-ci, pour leur plus grand plaisir, se découvrent soudain des connaissances communes, des pans de vie partagés sans le savoir. Et qui brusquement réchauffent le cœur.
L’équipe de bénévoles qui assura avec qualité l’intendance.

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